Découvrez ce qu’est l’hygiénisme, une approche de santé naturelle fondée sur les lois du vivant. Alimentation, repos, respiration, équilibre émotionnel… Comprenez pourquoi cette philosophie de vie est essentielle aujourd’hui.
L’hygiénisme repose sur l’idée que la santé ne s’obtient pas par la lutte contre la maladie, mais par la création de conditions favorables à la vie.
L’hygiénisme est une approche de santé naturelle née au XIXᵉ siècle, notamment sous l’impulsion de médecins et de chercheurs comme Isaac Jennings (1778-1874), Sylvester Graham (1794-1851), Herbert Shelton (1895-1985) et, en France, Albert Mosséri (1920-1993).
Selon eux, la maladie n’est pas une ennemie, mais une réaction vitale d’autoguérison du corps, une manière pour l’organisme de se nettoyer, d’éliminer les toxines et de restaurer son équilibre.
L’hygiénisme considère donc que la santé découle de l’observance des lois naturelles : respiration, alimentation vivante, repos, soleil, eau pure, activité physique, sérénité mentale, etc.
Pourquoi l’hygiénisme est-il essentiel aujourd’hui ?
Notre mode de vie moderne (alimentation ultra-transformée, pollution, stress, sédentarité, hyperstimulation numérique…) s’éloigne de plus en plus des besoins naturels de notre organisme.
Résultat : fatigue chronique, troubles digestifs, inflammations, dérèglements hormonaux, anxiété… autant de signaux que notre corps n’évolue pas dans un environnement cohérent avec sa biologie.
L’hygiénisme ne promet pas une “solution miracle”, mais propose un retour aux fondamentaux :
“Moins d’artifices, plus de nature.”
C’est une approche de prévention active, qui responsabilise chacun sur sa santé et redonne confiance en la capacité d’autoguérison du corps, une notion d’ailleurs reconnue en physiologie moderne sous le terme d’homéostasie (Claude Bernard, Leçons sur les phénomènes de la vie, 1878).
En pratique : comment adopter une démarche hygiéniste ?
Commencer par simplifier son alimentation (plus de végétaux, moins de produits industriels).
Accorder du temps au repos, sans culpabilité.
Passer au moins 30 minutes par jour dehors.
Pratiquer la respiration consciente et la relaxation.
Écouter les signaux du corps plutôt que les modes ou les injonctions.
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